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Prix Ménélas


" L’Académie Italia in Arte nel Mondo apprécie votre Travail Artistique, par lequel vous avez su interpréter, avec savoir, votre Contemporanéité (au-delà de la grammaire expressive adoptée, indépendante des méthodes et des moyens techniques et intellectuels que vous avez utilisés), condition, certes, qui met en évidence une capacité interprétative que nous vous attribuons et qui conduit le monde de l’Art à s’intéresser à votre engagement de la composition ".

Et c’est pour tout ce qui est énoncé ici, en pleine assonance avec les Principes qui régissent le Monde des Arts Visuels, que le Comité d’Honneur, en la personne de son Président d’Honneur Dr. Michele Miulli, entend

Honorificentiam artium meritis

au Maître FROT ISABELLE


C'est officiel, j'ai obtenu le prix Ménélas! C'est une très belle reconnaissance pour moi qui me bat depuis des années pour mon art. De plus, j'ai officiellement le droit de me faire appeler "Maître". Bon, cela me fait plus rire qu'autre chose, mais c'est une belle revanche sur les peintres du dimanche que je vois parader sur les réseaux sociaux. Au moins, mon travail est reconnu à sa juste valeur par des professionnels du monde de l'art et de la culture.

J'en ai entendu de toutes les couleurs depuis plus de 35 ans. Trop figuratif, trop anecdotique, trop classique, trop surréaliste, pas assez réaliste, trop bleu, trop agressif... Tout et n'importe quoi, en fait. La vérité est que je dérange les artistes qui ne savent pas dessiner. Aujourd'hui n'importe qui peut prendre une toile et un pinceau (ou une éponge, ou une serpillère) et s'improviser artiste. Il suffit d'avoir un bon plan marketing et de s'autoproclamer artiste de génie.

Mais voilà: je peins avec le coeur, et en plus je peins des anges. Et le pire, c'est que cela demande du travail. Je peins une toile par mois en moyenne. Ce n'est pas beaucoup. Mais je préfère prendre mon temps et faire de la vraie peinture: une création qui allie dessin, composition, couleur et matière pour exprimer des pensées et des émotions.

Car oui, comme le dit si bien le philosophe et historien d'art Georges Didi-Huberman: «La peinture pense. Comment? C’est une question infernale. Peut-être inabordable pour la pensée.» Sans aller jusqu'à en faire une thèse (bien que l'idée m'ait traversé l'esprit) je pense que la peinture ne s'improvise pas. C'est une vision du monde transcende le langage et la pensée.


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